Rôle et description de tâches : Comment maximiser l’apport du pair aidant dans l’équipe

Quels sont précisément les critères qui vous permettent de dire : « C'est la tâche du pair aidant, versus, ce n'est pas la tâche du pair aidant » ?

Si vous vous posez cette question et désirez faire de la pair-aidance une plus-value pour votre milieu, ou si vous voulez tout simplement discuter avec d’autres gestionnaires des enjeux et bénéfices de cette pratique novatrice, je vous invite à une rencontre printanière, sur le bord du lac St-Pierre à Trois-Rivières, le 1er mai prochain, afin de distinguer ces tâches, qui attribuées aux pairs aidants, apportent le maximum de résultats recherchés.

Venez vous inspirer les uns les autres, et ultimement, construisons une description de tâches commune, un letmotiv permettant de s’assurer que les bénéfices liés à la pratique de la pair-aidance soient au rendez-vous!

Mise en contexte : Je ne vous apprendrai rien, en vous disant que le rôle premier du pair aidant est d’instiguer l’espoir, et ce, en divulguant des parcelles de son vécu, au gré des réunions cliniques ou des rencontres individuelles ou de groupe avec ses pairs. Encore moins, en vous mentionnant que l’espoir est le catalyseur du rétablissement; ce moteur si fragile qui pousse la personne vivant des enjeux de santé mentale en avant, qui lui permet de croire qu’une vie meilleure est possible et qu’elle a un rôle à y jouer… Les bénéfices de la pair-aidance découlent grandement de la théorie de l’apprentissage social de Bandura1, plus précisément, le concept de l’apprentissage par modeling (observation puis imitation). Cette théorie nous éclaire sur la façon dont les individus apprennent et interagissent avec leur environnement. Alors, outre le vécu commun, qui permet de s’identifier au pair aidant, les interventions se doivent d’être ciblées, afin de lui permettre de travailler selon les quatre éléments favorisant l’espoir : la croyance en l’autre, la normalisation, le mouvement et la spiritualité. À travers l’utilisation de ces éléments, celui-ci démontre qu’il est un modèle crédible de rétablissement, et inspire de ce fait ses pairs à s’engager dans leur propre rétablissement, bref, à l’imiter!

HORAIRE DE LA JOURNÉE - 1er MAI 2025

(Formule virtuelle)

09 h 30 - Accueil

10 h 00 - Mot de bienvenue et brise-glace

10 h 30 - Présentation inspirante sur l’ABC de la pair-aidance

11 h 00 - Discussion clinique en sous-groupes

11 h 30 - Mise en commun des réflexions

12 h 00 - Dîner

13 h 30 - Présentation du sondage 2024 sur les conditions de travail des pairs aidants

14 h 30 - Nouveauté : plateforme interactive pour les pairs aidants et leurs gestionnaires

14 h 50 - Mots de la fin et suivis de la journée

INSCRIPTION : bit.ly/4iFe12g

Web-Midi du mardi 6 mai 2025

J’ai vécu l’abandon et l’insécurité affective à la suite de la perte de mon père durant ma petite enfance, et j’ai souffert de la non-présence de ma mère par la suite. Mes besoins affectifs n’ont pas été comblés suffisamment.

Je me suis crée un personnage pour survivre. J’ai banalisé mon vécu, souvent par l’humour, le positivisme et une auto-exigence de performance élevée. J’ai très bien survécu jusqu’au début de l’âge adulte. Derrière mon sourire, grandissait le manque, l’ennui, la peine, le vide, la peur, la colère, la tristesse, la solitude, le mal de vivre, le complexe d’infériorité, la dévalorisation… et la joie y était tout au fond.

Mon personnage devenait de plus en plus difficile à porter. C’est au début de cette période que j’ai connu le point de rupture, où mon personnage est entré en contact avec ma vraie nature, ce qui s’est traduit, en langage psychiatrique, par la psychose. Des éléments déclencheurs importants m’ont alors propulsée directement en psychiatrie.

De 20 ans à 31 ans, j’ai vécu 7 hospitalisations, toutes marquées par des psychoses. Durant cette période, j’ai mené un long combat pour essayer de retrouver la personne que j’étais avant l’épreuve. Pendant ce combat, j’ai perdu ma confiance, mon estime de moi. Je ne savais plus qui j’étais. j’ai eu des idées suicidaires, j’ai vécu beaucoup d’ambivalence, d’instabilité aussi, j’ai perdu mes repères, mais aussi, parfois l’espoir et la foi.

Ma force de résilience m’a permis de me relever. À 31 ans, j’ai rencontré mon conjoint, avec qui je suis toujours amoureuse, depuis maintenant 22 ans. Durant cette période, j’ai suivi une formation en relation d’aide au CRAM. J’ai également suivi une formation en pair-aidance avec l’AQRP, ce qui a donné beaucoup un sens profond à ma vie. Ainsi, j’ai repris le plein pouvoir sur mon existence. J’ai appris à m’auto-observer : c’est là un des héritages de mon passage en santé mentale.

Cela fait maintenant 15 ans que je n’ai pas vécu d’hospitalisation. J’ai appris à être. Je suis touchée de pouvoir vous transmettre l’espoir que le rétablissement est possible !

Au plaisir de vous rencontrer le mardi 6 mai 2025 Caroline Gervais

Cliquez ici pour participer à la réunion Zoom

Formation en ligne ouverte à tous. Formation offerte par Myreille St-Onge Ph.D, professeure associée à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval; Andréanne Ledoux-Bérubé, T.S., M. Services sociaux, Conseillère cadre en travail social au CIUSSS de la Capitale-Nationale et Marie-Ève Côté, détentrice d’un baccalauréat en enseignement et pair aidante certifiée.

Supervision par et pour les pairs aidants tous les 3e mardi de chaque mois

Pour plus d’informations, contacter Madame Ginette Doucet : gdoucet@aqrp-sm.org ou au 418 523 0419 poste 216

Formation : « langage et stigmatisation ». Cette formation en mode virtuel s’adresse à tous les pairs aidants.

Inscription

Journée de réseautage à Ville-Joie Plein-Air (11 441, Notre-Dame Ouest, G9B 6W5) ou en mode virtuel.

Thématique de la journée : Les méthodes complémentaires et alternatives pour prendre soin de soi et de nos pairs.

Dîner offert aux participants en présentiel.

Inscription

Supervision par et pour les pairs aidants tous les 3e mardi de chaque mois

Pour plus d’informations, contacter Madame Ginette Doucet : gdoucet@aqrp-sm.org ou au 418 523 0419 poste 216

Le syndrome de l’imposteur chez le pair aidant (contexte d’interventions variées : différentes clientèles, dynamiques et diagnostics variés.

Pour plus d’informations, contacter Madame Ginette Doucet : gdoucet@aqrp-sm.org ou au 418 523 0419 poste 216

Réseautage en mode hybride (présentiel et virtuel) à Montréal (lieu exacte à confirmer) Thème à venir

Pour plus d’informations, contacter Madame Ginette Doucet : gdoucet@aqrp-sm.org ou au 418 523 0419 poste 216

Perfectionner ses interventions en tant que pair aidant

Pour plus d’informations, contacter Madame Ginette Doucet : gdoucet@aqrp-sm.org ou au 418 523 0419 poste 216

Perfectionner ses interventions en tant que pair aidant - contexte spécifique (crise, crise suicidaire, perte ou prise de contrôle, contexte de violence, non volontaire, etc…)

Pour plus d’informations, contacter Madame Ginette Doucet : gdoucet@aqrp-sm.org ou au 418 523 0419 poste 2